Selon une étude, avec un prix moyen du mètre carré de 3 632 euros le mètre carré, le Royaume-Uni arrive en tête du Top 3 des pays les plus chers. On retrouve derrière lui l’Allemagne et la France. Les prix de l’immobilier en Europe sont à la hausse et les capitales en perte de vitesse dans tous les pays.
Les prix de l’immobilier en Europe en hausse sauf en Italie
L’ère post-covid a été bénéfique pour l’immobilier. La crise sanitaire n’a pas freiné son engouement, au contraire. Actuellement en France, le prix du mètre carré moyen est à 3 006€/m2. Soit, une hausse de l’ordre de 5% en un an. De plus, le volume de transactions enregistré ces 12 derniers mois, atteint un niveau inédit avec 1,2 million de ventes. Les Français investissent dans l’immobilier pour trouver un bien qui correspond à leurs nouvelles attentes de vie.
Depuis le début de la crise, les prix ont clairement accéléré dans les pays étudiés, sauf pour l’Italie (- 4,7% depuis le 1er mars 2020). Ainsi, le Portugal enregistre la plus forte croissance avec +27,5% de croissance des prix de l’immobilier depuis le début de la crise (vs 11,8% avant), suivi par l’Allemagne +23,5% (vs 17,6%) et la Belgique +11,8% (vs 6,4%).
Concernant les prix de l’immobilier au m2, le Royaume-Uni est en tête des pays les plus chers avec 3638 €/m2. Il est suivi par l’Allemagne avec 3066€/m2 et la France avec 3006 €/m2.
Les prix de l’immobilier sont les plus faibles d’Europe en Italie (1 684€/m2), suivis de l’Espagne (1 824€/m2) et de la Belgique (2 169€/m2).
Des capitales européennes en perte de vitesse
Avec la crise sanitaire, le télétravail s’est généralisé et s’est imposé à tout le monde en Europe. De plus, les confinements successifs ont engendré de nouvelles attentes auprès des ménages européens. De ce fait, de plus en plus d’européens se sont tournés vers un immobilier moins cher dans les zones péri-urbaines. En France comme dans ses pays voisins, ces nouveaux espaces offrent plus de surface et plus d’espaces verts. Et cela, pour un prix immobilier moins important que dans les capitales. Ces dernières ne s’inscrivent plus comme les locomotives du marché, ce qui inverse la tendance de ces dernières décennies.
Cependant, malgré cette baisse d’attractivité, les capitales des pays européens restent très plébiscitées et maintiennent une augmentation des prix. En tête des capitales les plus attractives, on retrouve Lisbonne avec une augmentation de +7,8% au cours de la dernière année, suivie par Berlin (+6,2%), Bruxelles (+4,8%), et Madrid avec +1,6%. Néanmoins, même si la hausse des prix reste soutenue dans les capitales, elles n’attirent plus autant qu’avant la crise sanitaire. A titre d’exemple, là où Lisbonne et Berlin comptabilisaient une hausse respective de +21,5% et +17,2% des prix immobiliers pré-covid, elles affichent désormais une dynamique de prix moins forte, de l’ordre de +11,2% et +13,2%.
Les cas particuliers de Rome et de Paris
Que ce soit avant ou après la crise sanitaire, la tendance à Rome reste négative et les prix immobiliers continuent de baisser (-0,6% post-covid versus -2,9% pré-covid).
Paris fait figure d’exception dans le paysage immobilier. Alors que la capitale offre des prix moyens 3 fois supérieurs à ceux du territoire national, elle est la seule capitale européenne à évoluer dans le sens inverse de son pays en 2021. Les prix sont en augmentation de +5,4% depuis 1 an en France alors qu’à Paris, les prix baissent de -1,7%, pour avoir un prix moyen au m2 de 10 208€.